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Comment choisir sa veste de ski ?

Les qualités du textile ont fait un grand bond en avant.
Vestes et pantalons de ski sont maintenant souples, chauds, étanches et respirants. En un mot : confortables.
Des tissus high tech qui font appel au système trois couches, membranes, enduction… Comment s’y retrouver dans cette jungle ?

Pas facile de trouver une tenue de ski efficace pour les sports d'hiver, car elle doit cumuler plusieurs qualités a priori antinomiques et pas toujours faciles à saisir lors de l’achat de vêtements.
Le blouson comme le pantalon de ski doivent couper le vent, résister aux précipitations diverses (pluie, neige), conserver la chaleur du corps, mais aussi assurer une certaine forme de respirabilité pour éviter l'effet "cocotte-minute" quand on bouge beaucoup.
Pour résumer, elle doit être étanche, mais respirante.
Une quadrature du cercle qui a été réalisée grâce à des textiles très techniques qui permettent de skier (ou de snowboarder) dans le plus grand confort : au sec et au chaud.
Le principe de base est celui de la triple couche.
Il y a plus de dix ans, on portait pour affronter les frimas de l'hiver, une grosse veste de sport bien molletonnée qui tenait chaud, mais qui se transformait très rapidement en étuve dès que l'on faisait du sport.
Le bénéfice thermique était alors gâché par la sensation de froid qui résultait de la transpiration qui ne pouvait pas s'échapper.
Les vêtements en coton ou en laine sous la veste gardaient l'humidité, frissons garantis sur le télésiège !
Avec le concept trois couches, on arrive à mieux gérer les amplitudes thermiques du skieur entre le moment où il dévale les pentes et où il attend aux remontées mécaniques.

La théorie du millefeuille

L'achat d'une veste de ski femme ou homme ne se comprend donc qu'au sein d'un système plus large.
Une première couche d'habit (type Odlo) disposée à même la peau conserve la chaleur du corps et évacue la transpiration vers la couche supérieure.
Cette première épaisseur est constituée de sous-vêtements dits "techniques" ou "thermiques", une sorte de "Damart" amélioré.
La deuxième couche a un rôle d'isolant, elle protège contre le froid et accueille la transpiration de la première couche.
Concrètement, elle est constituée d'un garnissage en fourrure polaire.
Enfin, la dernière, la couche extérieure qui assure le rôle de rempart contre les intempéries évacue elle aussi la transpiration : c'est la veste de ski traditionnelle en Gore Tex, en Sympatex…
Ces trois strates sont cohérentes et interagissent entre elles, elles forment une chaîne qui assure l'évacuation de la transpiration.
Il suffit qu'un des maillons soit défectueux pour que le reste du dispositif ne marche plus.
Un simple T-shirt en coton par exemple.
Il garde l'humidité et empêche la fourrure polaire et la veste respirante de jouer leur rôle.

Comment ça marche ?

Les sous-vêtements techniques et la fourrure polaire sont fabriqués avec des fibres dites "hydrophobes, c'est-à-dire qu'elles n'absorbent pas l'eau à l'exemple du polyamide, de l'acrylique ou encore du polyester.
Si malgré tout elles sont mouillées, elles sèchent également très rapidement contrairement au coton qui est hydrophile (il garde l'eau).
Avec ces fibres respirantes, la transpiration est dirigée vers la veste de ski qui est sans doute la couche textile la plus complexe.
Elle possède une membrane intégrée au tissu, c'est un film très fin et très fragile.
Cette membrane est constituée de micropores 700 fois plus larges que les gouttes de transpiration qui peuvent ainsi être évacuées vers l'extérieur. Par contre, les trous de ce filtre sont 20 000 fois plus petits qu'une goutte de pluie.
L'eau venant de l'extérieur ne passe donc pas au travers du filet : l'étanchéité est sauve.
Une membrane Gore-Tex possède ainsi 1,4 milliard de pores au centimètre carré !
D'autres marques comme Sympatex, ou Proline développent également leur propre membrane.
Suivant la solidité de la veste et l'usage qui lui est demandé, la membrane est intégrée ou non à plusieurs couches de tissu : on parle alors de laminé trois couches ou deux couches.
Ces mots souvent employés par des vendeurs (on entendra par exemple "Gore-Tex trois couches ou deux couches") signifient simplement que dans le cas de la triple épaisseur le tissu extérieur de la veste, la membrane et la doublure ne font qu'un. Alors qu'avec un deux couches, la doublure est indépendante du tissu extérieur et de la membrane.

Confort avant tout

Jouer avec l'empilement des habits est particulièrement efficace et procure un confort inégalé pour le skieur qui évite les coups de chaud suivis de refroidissements brutaux.
Sous les pantalons de ski, il suffit également de porter un sous-vêtement technique pour être totalement paré.
Certains de ces ensembles en fonction de la marque sont traités antibactériens et ne retiennent pas les odeurs de transpiration, une avancée que tout le monde s'accordera à trouver intéressante…
En matière d'entretien, il faut simplement respecter les recommandations des marques et en tout cas ne pas utiliser d'adoucissant avec les vêtements techniques (sous-vêtements, polaires, Gore-Tex).
Leurs fibres creuses ou leur membrane risquent d'être bouchées par le produit nuisant ainsi à leurs performances thermiques et de respirabilité.
D'autre part, une fourrure polaire ne se repasse pas, car cela diminue le volume d'air emmagasiné dans la fibre et réduit son pouvoir d'isolation.

En parallèle du système trois couches…

Le système trois épaisseurs comporte des avantages indéniables en termes de technicité, mais pour le portefeuille, il signifie souvent un investissement conséquent.
Un bon blouson de ski est cher, entre 250 et 300 euros.
Elle oblige à acheter une fourrure polaire et des sous-vêtements techniques appropriés.
La somme globale est rondelette, mais d'un autre côté, chaque produit peut être utilisé séparément.
Le sous-vêtement technique pour faire tout sport de montagne, du VTT, la polaire pour la raquette à neige, la veste pour le ramassage des champignons sous la pluie d'automne.
L'amortissement de l'achat se réalise donc sur plusieurs activités.
Les trois couches permettent également de moduler son habillement : sous-vêtements, polaire et veste au plus froid de l'hiver, sous-vêtements et veste pour le ski de printemps en fin de saison ou même sous-vêtements et polaire.
En marge de ce système, trois couches, on trouve des tenues qui ne possèdent pas de membrane.
Elles utilisent pour améliorer leur étanchéité le principe de la déperlance.
Le textile subit un traitement de surface pour que l'eau glisse sur la matière.
De grosses gouttelettes se forment sur le tissu, mais cette humidité ne pénètre pas.
Même si les vestes déperlantes ont fait beaucoup de progrès depuis quelques années, il faut reconnaître que leur usage se limite à des pluies peu importantes et brèves.

Glossaire :

Système multicouche : des sous-vêtements techniques, une fourrure polaire et une veste à membrane permettent d'évacuer la transpiration du corps et donc de rester au sec pendant l'effort

Fourrure polaire ou pull : une polaire est beaucoup plus légère qu'un pull en laine : 250 à 400 grammes/m2 pour la première, 300 à 600 grammes/m2 pour le second.

Le laminage : consiste à assembler le tissu, la membrane et dans certains cas la doublure en un tout résistant. On parle de laminé deux ou trois couches suivant que la doublure est solidaire ou non du tissu extérieur de la veste.

La membrane : film très fragile qui est intégré à la veste. Il permet d'évacuer la transpiration du corps vers l'extérieur alors qu'il empêche l'eau de l'extérieur de pénétrer dans la veste.

Traitement déperlant : sur la surface de la veste ou des pantalons, un procédé permet que l'eau se rassemble sous forme de grosses gouttelettes qui roulent et ne traversent pas le tissu.

Conseils pratiques :

Des linéaires de plusieurs dizaines de mètres de long, des vendeurs pas toujours très disponibles, une multitude de modèles à prix différents : comment acheter sa tenue de ski ? Cinq conseils pour y voir un peu plus clair.
Se concentrer sur l'essentiel et faire abstraction dans un premier temps des détails.
Le système super ingénieux de fermeture étanche ne doit pas faire oublier que le blouson de ski en question possède une coupe qui ne vous convient pas.

Quelle veste de ski pour quelle utilité ?

Si vous skiez quatre fois dans l'hiver peut être que cette veste ultra résistante et performante, super compressible, très typée montagne, devrait laisser place à un modèle plus léger, moins cher que l'on peut utiliser aussi par exemple en randonnée pédestre…
Inversement, si vous pratiquez beaucoup, un investissement sérieux sera gage de chaleur, confort, imperméabilité… et de longévité. Le plaisir des sports de neige passe beaucoup par le bon choix de sa tenue (et de celle de ses enfants).

 
Essayer très consciencieusement la tenue de ski complète et faire de nombreux mouvements.
Comparez en magasin différents modèles.
Pour la veste et le pantalon, ne pas oublier de prendre plus large pour pouvoir rajouter des couches de type sous vêtement technique, fourrure polaire, éventuellement écharpe.
Pour le pantalon, son extrémité doit accueillir très facilement les chaussures de ski.
C'est-à-dire qu'il doit être large, muni d'une guêtre interne facile à manier (élastique) et étanche (systèmes Velcro à bannir).
La veste de ski, quant à elle, doit passer le test du lever de bras.
Elle ne doit pas découvrir les fesses, dans ce cas, prendre une taille supérieure.
 
Apporter une attention particulière à la capuche et à la jupe pare-neige.
La capuche n'est pas un détail, elle peut permettre de sauver une journée de ski alors que la météo a malheureusement tourné.
Une capuche bien ajustée grâce à d'astucieux cordons de serrage permet de couper le vent, de protéger à 100 % le visage des projections de neige et surtout de positionner son masque pour bénéficier d'une vision claire.
L'idéal est d'avoir une capuche intégrée à la veste (comme ça, on est sûr de ne pas l'avoir oubliée dans le placard de la maison en cas de coup dur).
À partir du col, on la déplie et elle vient se placer naturellement autour du cou sans laisser d'espace où l'air et la neige peuvent s'engouffrer.
Elle doit être souple pour suivre les mouvements de la tête.
Il semble que le meilleur système de serrage de la capuche soit le Velcro, car il permet un réglage très fin et aisé, y compris lorsque l'on porte des gants.
La jupe pare-neige est indispensable pour faire du snowboard ou du ski.
En cas de chute, ce morceau de tissu disposé à l'intérieur de la veste autour de la taille empêche la neige de remonter.
Sur le télésiège, les entrées d'air froid sont également limitées.
À éviter : les jupes pare-neige aux systèmes de fermeture trop compliqués et longs à mettre en place, un bon Velcro fera l'affaire.
 
En dernier recours, s'attacher aux détails.
Des petits "plus" peuvent améliorer la vie du skieur.
On citera pèle mêle : les renforts tissu au niveau des chevilles qui protègent les pantalons des coups de carres, l'intérieur des poches doublées en fourrure polaire (douillet et très appréciable), les gros curseurs de fermeture éclair qui se manient même avec des gants, des poches secrètes à l'intérieur de la veste pour mettre portefeuille ou clés, systèmes d'aération sous les bras, le cordon de serrage à la taille, l'intérieur du col en fourrure polaire, des poches externes larges et profondes pour y glisser éventuellement un masque ou des gants…

Veste : les détails qui comptent

  • Fermeture éclair centrale : Fermeture avec double curseur pour ouvrir d'en haut ou d'en bas. Rabat avec gouttière. Pattes Velcro pour fixer le rabat ou boutons pression.
  • Poches extérieures : Zip qui se ferme de bas en haut (même à moitié fermée la poche ne laisse pas échapper son contenu alors qu'avec un zip se fermant de haut en bas…)
  • Poches internes : Doivent être obligatoirement zippées, car en cas de chute, on perd très facilement le précieux contenu de ses poches (clés de voiture par exemple…). Pour le téléphone mobile, une poche équipée d'un Velcro permet de décrocher plus vite en cas d'appel.
  • Capuche : Fixe ou amovible. Elle doit suivre les mouvements de la tête et être large pour pouvoir accueillir l'épaisseur du bonnet et du masque de ski. Certains modèles sont munis de visière plus ou moins rigide.
  • Cordons de serrage :On doit les retrouver au niveau de la capuche, mais aussi de la taille et du bas de la veste.
  • Jupe de protection : Sous la taille, à l'intérieur de la veste, un système pare-neige évite d'être humide à la suite de chutes. La jupe s'ajuste soit à l'aide de Velcro ou de boutons pression.
  • Zips sous les bras :Permet de ventiler sa veste en cas de coup de chaud. L'idéal est d'avoir un bout de cordelette fixé à la fermeture éclair, car il n'est pas évident de saisir le curseur sous le bras. Les meilleurs systèmes d'aérations possèdent un rabat muni de Velcro ainsi qu'un filet à mailles larges qui apparaît lors de l'ouverture.
  • Poignets :Le must est un poignet avec un soufflet élastique interne puis une extrémité de manche équipée d'un réglage Velcro ou un manchon en Élasthanne avec passe pouce.